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Ne cherchez pas un sens caché à ce nom d’artiste à l’allure de pseudonyme. Flora Fischbach, de son vrai patronyme, n’a nul besoin de subterfuge pour se faire une place au soleil. Les adjectifs sont dithyrambiques à son sujet et les professionnels de la profession ne s’y trompent pas : lauréate des Inouïs du Printemps de Bourges, du FAIR, et dernièrement de la création inédite des Transmusicales de Rennes, avec des retours de scène très élogieux. Le tout sans avoir sorti son premier disque, juste une poignée de chansons magnétiques. Difficile de faire mieux (et de quoi perdre la tête) quand la presse vous adoube à l’unanimité. Sauf que la tête de Fishbach est bien pleine et vissée. Cette dame de 25 ans a de la personnalité, de l’allure, un quelque chose qui ne se définit pas. Certains évoquent Catherine Ringer pour sa singularité, sa gravité, voix comme visage. D’autres la compare à Christine & The Queens, pour la modernité, une certaine liberté, l’envie à peine dissimulée de briser les codes de la chanson et de la pop. C’est à la fois vrai mais autre, tant la musique de Fishbach est énigmatique, capable d’évoquer le suicide sur des rythmes dansants comme chanter des ruptures avec un sourire en coin. Guitare en main, sur des rythmiques synthétiques et cette voix, à l’âge indéterminé, grave, puissante et envoûtante.
Les Internationales de la Guitare
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