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9 oct. 2014 19:30
Les Internationales de la Guitare - RÉSERVOIR ROCK
BOSCO DELREY + MARVIN + ORVAL CARLOS SIBELIUS Réserver


Bosco Delrey a des allures d’enfant terrible, un regard perçant sous ses mèches de cheveux et un gros talent dissimulé sous son perfecto. Certes, il a grandit dans un univers imprégné de rock, entre les Harley de son père et les vinyls de Springsteen de sa mère, mais ses rencontres, ses expériences personnelles (il a longtemps travaillé aux Urgences de New-York) ont fait de lui un crooner qui en a des choses à raconter. Ses textes sont écrits les soirs d’insomnies ou pendant ses voyages. Bosco, c’est l’incarnation-même de la tradition rock : mélodie immédiate, crooning déviant, guitares vintage, saupoudrage élégant d’électronique modeste, variété chatoyante. Il a d’ores et déjà conquis le public Parisien, avec des articles plus élogieux les uns que les autres, avec des phrases comme « Si Beck et Elvis avaient conçu un enfant sur le siège arrière d’une Chevy, il s’appellerait Bosco Delrey ».
Depuis ces dernières années, Bosco Delrey a largement légitimé sa présence sur les scènes rock internationales.

Marvin, trio montpelliérain formé en 2003, a réalisé deux albums (« Marvin s/t » et « Hangover The Top ») qui lui ont permis d’être reconnu à la fois par la critique (couverture de Noise Magazine, Top 10 Tsugi, …) et par le public comme un des groupes indés français les plus importants de ces dernières années. Le très attendu nouvel album « Barry » a été produit par Vincent Robert (Electric Electric). Paradoxalement c’est leur disque le plus heavy et le plus ambient, le plus rock et le plus pop. Il combine parfaitement l’énergie qui a fait le succès de Marvin en concert et une palette sonique de plus en plus riche et innovante.


Et hop, vas-y, essaie pour voir de le prononcer sans tout mélanger : Orval Carlos Sibelius. Sinon, c’est Alex Monneau derrière l’univers en technicolor. Son nom est à tiroirs, comme sa musique, labyrinthique même. On y retrouve tout ce qui nous a imprégné dans les années 70 de façon jubilatoire, et, s’il utilise cet héritage musical, c’est pour mieux en faire imploser les codes. Son spleen psyché voyage avec le temps et avec classe, vraie, efficace et addictive. C’est probablement pour ça qu’on finit par le retenir ce nom, et dans l’ordre, parce que les morceaux s’enchaînent avec élégance et panache, qu’on y revient sans cesse avec toujours quelque chose à découvrir. Trippant et jouissif, Orval Carlos Sibelius livre un concept album d’esthète, d’amoureux de la musique pop folk psychédélique dans lequel on a envie de rester, longtemps, parce qu’il échappe, loin et haut.

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