Les quatre acolytes signés chez Born Bad Records proposent une musique oscillant entre post-punk, cold wave, et techno, qui lèche les vitrines du krautrock et picore généreusement dans les bacs des infortunés qui hésitent entre danser ou se passer la corde au cou. Sombre, vénéneux et nihiliste à souhait.
Bracco destine ses morceaux à ceux qui ont choisi de ne pas choisir, ceux pour qui punk et techno charrient la même pulsion hédoniste, et qui s'adonnent à leur vice sans un regard pour les vieilles chapelles.
Sur scène, c'est Loren, qui se tient bien occupé, baguettes en main, devant un assortiment de machines et de synthés. Et c'est Baptiste, guitare au cou, qui chante avec la conviction rare de ceux qui se rentrent le micro dans la bouche pour que les mots sortent mieux.